La sensation d'une montre différente est belle et bien là et aucune photo ne peut restituer les spécificités esthétiques de cette montre et plus particulièrement de l'Acétate. La RPM en acétate a ainsi été déclinée dans de nombreuses versions toutes plus belles les unes que les autres. Mais ici, c'est la version immaculée que 4ugeek a pu avoir entre les mains ou plus exactement autour du poignet.
La Kisai RPM :
C'est le même modèle que celui que nous avions testé dans nos colonnes. Le concept est simple : revisiter la montre à aiguilles et pour cela, Tokyoflash a eu l'idée conceptuelle géniale… d'enlever les aiguilles tout simplement. Il s'en suit un disque au centre de la montre dans son plus simple appareil.
Plus d'aiguilles, car ce sont les chiffres qui clignotent. Ou plus exactement des arcs de cercles puisqu'il n'y a plus de chiffres. Vous aurez compris, il y en a 12 ou plus exactement deux fois 12 qui constituent deux cercles concentriques. Le cercle extérieur indique les minutes par tranche de 5 minutes et au sommet le segment est divisé en 5 petits traits qui indiquent les minutes (1, 2, 3, 4 ou 5). Quant au cercle intérieur, il indique les heures.
La montre est "muette" tant que vous n'appuyez pas sur le bouton A. Sitôt appuyé, c'est un affichage majestueux de LED bleues sur fond noir entouré de l'acétate blanc qui s'offre à votre regard complice.
Le bouton B, de concert avec le bouton A, permet de régler la montre (sur la RPM en métal, il n'y avait qu'un seul bouton qui permettait de tout faire).
Il est également possible d'avoir une "animation" qui se déclenchera toutes les 15 minutes entre 18h et minuit.
Il s'agit ici d'un bracelet montre avec un fermoir différent de celui de la RPM "classique". Pour le régler à son poignet, il suffit de se rendre dans une bijouterie et pour quelques euros, le bijoutier fera sauter le nombre de maillons nécessaires pour que le bracelet s'adapte parfaitement à votre morphologie.
L'acétate :
Tokyoflash innove avec l'acétate, un matériau notamment utilisé dans la joaillerie fine. Difficile de le comparer à un autre matériau tant ses caractéristiques sont particulières. Il fait toutefois quelque peu penser à de l'émail ou de la céramique mais n'est pas cassant et il se révèle très léger ; on pense aussi à l’ivoire. C'est également l'autre caractéristique de la RPM Acétate : un poids plume (60g) qui paradoxalement ne donne aucunement l'impression d'une montre en toc. Bien au contraire, la finition étant pile au rendez-vous (à l'heure oserait-on dire), et Tokyoflash ajoute encore des lettres de noblesse à la Kisai RPM avec l'utilisation de l'acétate.
La société basée au Japon fournit un petit tournevis qui permet d'accéder à la batterie (de type LIR 2032 sous 3.7v) et de recharger celle-ci via l'USB avec le bon embout côté montre. Mais elle est très peu gourmande en énergie par définition puisque vous n'affichez que lorsque vous désirez connaître l'heure. 300 cycles de recharge sont possibles avec la batterie d'origine.
L’acier utilisé est inoxydable (stainless steel) et elle est étanche jusqu'à une pression de 3 ATM.
Montrez-moi votre poignet, et je dirais qui vous êtes, surtout si vous portez la Kisai RPM Acetate.
La Kisai RPM Acetate est vendue 111 euros (existe en version blanche, bleue et édition limitée).
[Tokyoflash, merci à Paul, ありがとうàポール]