On dit souvent que pour qu'une action produise son effet, elle se doit d'être percutante et éventuellement de toucher là où ça fait mal. Il ne s'agit pas de détacher les cordons de la bourse du pirate comme ont pu le faire certains labels de musique. Non, comme il s'agit de pornographie, le point névralgique où un coup porté peut se révéler d'une extrême efficacité, est le sentiment de honte. Et cette honte, les plaignants comptent bien l'utiliser puisque les affaires seront portées directement sur la place publique, et les habitudes de consommation de pornographie révélées à tous. D'autant plus que les premiers contenus pornographiques auxquels les producteurs se sont attaqués concernent des vidéos mettant en scène des transsexuels ou encore des jeunes filles de 18 ans "toutes juste majeures". En l'espace d'un instant, on pourrait croire que les producteurs sont pris de morale.
Selon le président Alison Vivas de Pink Visual (déclaration faite à l'AFP): "lorsqu'il s'agit des fantaisies sexuelles privées, les contrevenants vont vite réaliser que ces torrents et le peer-to-peer ne valent pas la peine que tout cela soit étalé en place publique."
Sont également visés les flux de streaming tels XTube et YouPorn sur lesquelles on trouve les vidéos de ces producteurs.
source: AFP