L'illimité est à la 3G ce que le surbooking est à l'aviation civile; tout va bien tant qu'il n'y a pas plus de passagers que de places dans l'avion. Pour la 3G, la bande passante est par définition limitée et les capacités du réseau également limitées matériellement, et dans certaines zones urbaines cela se traduit par un encombrement du réseau. Pour l'utilisateur, c'est moins de débit dans ces conditions. La 4G pourrait donc est salvatrice.
Mais, ce qui limite également l'utilisation d'internet sur les smartphones (si on excepte l'utilisation des clefs 3G), c'est la taille de l'écran dont l'impact est la durée moyenne de navigation sur internet. Plus l'écran est grand, plus il est confortable de surfer et plus le temps passé à naviguer est grand.
Ainsi, aux Etat-Unis, l'opérateur américain Verizon qui propose le DroidX à ses abonnés, s'en est rapidement rendu compte. Les propriétaires de DroidX ont un "data usage" cinq fois plus importants que les propriétaires d'autres smartphones. La "faute" donc aux 4.3 pouces de l'écran du dernier né de Motorola.
Au delà de cet exemple particulier, on peut se demander si les opérateurs ne vont pas continuer à limiter leurs offres illimitées.